Par Nadia Rousseau, Ph. D.
Cliquer ici pour accéder à l'infographie.
Force est de constater que la dyslexie, un trouble spécifique d’apprentissage, est davantage investiguée en fonction de ses limites qu’en fonction des forces qui y sont associées. Ce texte, s’appuyant principalement sur une recension d’écrits scientifiques consacrés aux potentiels cachés des personnes ayant une dyslexie, vise d’une part à sensibiliser les professionnels de l’enseignement à la complexité de ce trouble, et d’autre part à offrir une représentation plus juste, voire prometteuse de la dyslexie. Ce faisant, il invite l’ensemble de ces professionnels à réfléchir sur ses propres représentations de la dyslexie.
La dyslexie : des défis importants
Ce trouble d'apprentissage (TA) spécifique se traduit par :
une difficulté durable de l’apprentissage de la lecture et d’acquisition de son automatisme chez des enfants intelligents, normalement scolarisés, indemnes de troubles sensoriels et de troubles psychologiques préexistants [...] touche l’automatisation et l’usage aisé et fluide de l’écrit.
Dumont, 2003, p. 11
Les difficultés de lecture et d’orthographe qu’éprouvent les personnes ayant une dyslexie perdurent dans le temps (Kemp et al., 2008; Maughan et al., 2009) et ont un impact majeur sur leurs compétences rédactionnelles (Bourdin, Cogis et Foulin, 2010). Ces personnes montrent de moins bonnes performances en littératie que leurs pairs typiques du même âge et produisent des textes plus courts comportant un nombre important d’erreurs orthographiques et de ponctuations (Berninger et al., 2008; Garcia et Fidalgo, 2008; Tops et al., 2012).
Il va sans dire que les difficultés engendrées par la dyslexie peuvent influencer la perception de soi et générer une certaine anxiété en contexte scolaire.
La perception de soi
La perception de soi renvoie à la perception qu’une personne entretient à l’égard d’elle-même (Schillings, Dupont et Baye, 2013), ou encore à ce qu’elle ressent à son propre égard, et ce, à la lumière de sa propre introspection (Riding, 2001).
Plusieurs chercheurs ont démontré qu’en contexte scolaire, les personnes ayant une dyslexie présentent souvent une perception négative de soi (Lackaye et Margalit, 2006; van Kraayenoord et al., 2011) qui se caractérise par le sentiment de ne pas être à la hauteur, d’être inférieur aux pairs ou d’être différent (Rousseau, 2005; Hellendoorn et Ruijssenaars, 2000, cités dans Prittimaa, Takala et Ladonlahti., 2015).
Les difficultés engendrées par la lecture et l’écriture ne seraient pas étrangères à ce phénomène.
L'anxiété
Pour sa part, l’anxiété s’exprime sur différents registres physiologiques, psychologiques, émotionnels et comportementaux (Servant, 2007). Ainsi, l’habileté à percevoir du contrôle par rapport à une menace jouerait un rôle dans le niveau d’anxiété ressenti et les stratégies d’adaptation adoptées (Schwarzer et al., 1997; Zimmerman et al., 1997), ce qui, par ricochet, pourrait influencer la motivation à apprendre, le sentiment de compétence scolaire, l’anxiété d’évaluation et le bien-être en général.
Des études ont mis en évidence que les élèves ayant une dyslexie sont plus sujets à l’anxiété d’évaluation que leurs pairs sans dyslexie (Lufi, Okasha et Cohen, 2004; Pajares et al., 2003, cités dans Garcia et de Caso, 2006; Turkington et Harris, 2006).
Un exemple de stratégie d’adaptation face au stress
Les stratégies centrées sur le problème : elle vise à obtenir des informations et à agir sur la base de celles-ci pour changer la situation stressante (Lazarus & Folkman, 1984) :
- la définition du problème,
- la génération de solutions alternatives,
- l'évaluation de ces alternatives en termes de coûts et bénéfices et
- le choix d'une alternative.
Dans une perspective d’utilisation des connaissances issues de la recherche dans un processus de prise de décisions éclairées, les professionnels de l’enseignement gagnent à aborder la dyslexie non uniquement dans la perspective des défis qu’elle occasionne, mais également dans la perspective des opportunités qu’elle offre.
La dyslexie : des opportunités étonnantes
Tous les dyslexiques ne sont pas des génies, mais il est bon pour le moral de savoir que leur cerveau fonctionne de la même manière que celui des génies.
Davis et Braun, 1994, p. 23.
Pour une majorité d’individus, penser à la dyslexie se traduit majoritairement par une réflexion sur les problèmes qu’elle engendre de même que les façons de « réparer » le problème. Pourtant, pour West (1995), il serait plutôt important « de cesser de se centrer sur les problèmes pour davantage se centrer sur les talents et les habiletés exceptionnelles qui viennent souvent avec cette problématique » (p. 55).
Capacités visuospatiales
Comme l’explique Aitken, professeur d’orthopédie ayant une dyslexie à l’Université Duke en Caroline du Nord, c’est sa capacité de voir en trois dimensions qui lui a été le plus profitable dans ses apprentissages :
J’ai choisi l’orthopédie parce que j’ai rapidement réalisé, à l’école de médecine, que je ne pouvais traiter un grand corpus de matériel écrit assez rapidement. Je devais plutôt m’en remettre à mes résumés. Toutefois, j’excellais en anatomie, et ce, sans les efforts que mes pairs semblaient déployer. J’ai réalisé que je pouvais faire tourner dans ma tête des formes en trois dimensions – je l’ai réalisé pour la première fois alors que j’étudiais le cœur. (1995, cité dans West, 1995, p. 55)
Dans le même esprit, des chercheurs (von Karolyi, 2001; von Karolyi et al., 2003; Bacon, Handley et McDonald, 2007) ont pu démontrer les capacités visuospatiales accrues des adolescents ayant une dyslexie comparativement à leurs pairs sans dyslexie.
En effet, les adolescents ayant une dyslexie auraient tendance à conceptualiser l’information dans une forme visuospatiale plutôt que dans une forme verbale. Selon von Karolyi et al. (2003), ces capacités peuvent être mises à profit dans une variété de contextes professionnels dont la construction, l’invention, l’art visuel, la chirurgie et l’interprétation de rayons X ou d’imagerie par résonnance magnétique.
En contexte scolaire, les personnes ayant une dyslexie, contrairement à leurs pairs sans dyslexie, sont avantagées dans la comparaison visuelle d’une même figure, mais désavantagés lors d’une comparaison visuelle de figures multiples, et ce, encore plus si ces figures ne sont pas réunies sur une même page (Schneps, Rose et Fischer, 2007).
De plus, les enfants ayant une dyslexie arrivent à des résultats supérieurs aux enfants sans dyslexie dans une activité où, après avoir fait un trou dans une feuille de papier pliée [paper folding test], ces derniers doivent identifier laquelle, parmi les illustrations présentées, représente la bonne image une fois le papier déplié (Jarrett, cité dans Duranovic, Dedeic et Gavrić, 2014).
Figure 1. Exemple d’un paper folding test
Cliquez ici pour accéder au site Web de IndiaBix et en savoir plus sur le paper folding test. (Disponible en anglais seulement)
Qualités entrepreneuriales
Les qualités entrepreneuriales étonnantes des personnes ayant une dyslexie retiennent également l’attention. Un article publié dans une revue professionnelle consacrée à l’économie et aux finances (Fortune), portant sur les personnes ayant une dyslexie s’étant démarquées en affaires arrive à la conclusion que la dyslexie : « est en fait une vertu, un talent que les écoles et les établissements – des systèmes dominés par le langage – sont incapables de comprendre et de valoriser », rapporte Marazzi (2011, p. 19).
Plusieurs qualités associées à la dyslexie telles que rapportées par Davis et Braun (2012) sont clairement présentes chez un nombre important d’entrepreneurs.
- une curiosité accrue
- une capacité de penser en images
- l’intuition
- l’introspection
- une perception multidimensionnelle
- une capacité de ressentir comme si c’était la réalité
- une imagination vive
D’autres études, dont celles de Logan (2008, 2009), mettent également en évidence que les adultes ayant une dyslexie sont surreprésentés chez les entrepreneurs, possiblement à cause du besoin qu’ont ces personnes de penser et d’agir librement. Les entreprises développées par les personnes ayant une dyslexie se caractérisent, précise Logan, par une croissance plus rapide que celles développées par les personnes sans dyslexie. Leur capacité de déléguer certaines tâches pour compenser leurs propres difficultés pourrait expliquer ce constat.
De plus, les personnes ayant une dyslexie seraient particulièrement efficaces dans la mise sur pied d’une entreprise. Autre élément intéressant, Doyle (2012, citée dans Sutton, 2012), psychologue industrielle, met en évidence que les personnes ayant une dyslexie éprouvent le besoin de travailler à l’extérieur des chemins déjà tracés afin de créer leurs propres règles et établir des liens entre plusieurs idées, ce qui se traduit par une réelle capacité à voir les lacunes du marché actuel ou à trouver un chemin plus direct pour arriver à ses fins.
Capacités créatives
Des capacités créatives notables chez les personnes ayant une dyslexie sont également mises en évidence. Des chercheurs notent la remarquable capacité des adultes ayant une dyslexie de produire de nouvelles utilisations pour des objets du quotidien (Everatt, Steffert et Smythe, 1999) et reconnaissent également leurs capacités créatives et artistiques importantes (Chakravarty, 2009; Lowe, 2002; Wolff et Lundberg, 2002).
D’ailleurs, Çorlu, Özcan et Korkmazlar (2007, 2009) estiment que ces derniers sont particulièrement habiles dans le domaine de l’art graphique moderne et qu’ils devraient être considérés comme des candidats potentiels dans le domaine du graphisme. Les auteurs concluent à une imagination et une créativité plus grandes chez les personnes ayant une dyslexie comparativement à ceux n'ayant pas une dyslexie, notamment en raison de leur capacité à adopter une perspective différente sur le monde qui les entoure (Everatt, Steffert et Smythe, 1999).
Conclusion
Davis et Braun (1994) étaient certes audacieux d’associer la dyslexie au « génie »! Comme le démontre sommairement ce texte, d’autres ont emboîté le pas en mettant en évidence des capacités étonnantes trop souvent obscurcies par des difficultés en lecture et en écriture en contexte scolaire.
Maintenant que la lumière est faite, il ne nous est plus possible d’adopter une vision réductrice de la dyslexie; bien au contraire, les récents résultats de recherche nous invitent plutôt à exploiter ces potentialités, et ce, peu importe la nature de notre rôle dans la communauté éducative.
Dorénavant, le visage de la dyslexie n’est plus le même. Pour contribuer au développement de ce nouveau visage, il faut d’une part accepter, ou du moins reconnaître que la dyslexie est complexe et que les capacités à lire et à écrire de la personne ne sont pas l’unique reflet de son potentiel.
Dans une perspective d’utilisation des connaissances issues de la recherche dans la prise de décisions éclairées en contexte scolaire, les étonnantes capacités des personnes ayant une dyslexie gagnent à être mises à profit :
- penser en images plutôt qu’en mots
- penser autrement – pensée créative
- résoudre des problèmes à travers une approche innovante
- utiliser tous ses sens pour percevoir le monde
- exploiter la représentation visuelle
La réalisation de soi est certes influencée par l’expérience scolaire subjective de la personne ayant une dyslexie, mais elle l’est tout autant par les occasions qui lui sont données d’expérimenter ses potentialités en toute conscience.
Voici deux cas d’adulte ayant une dyslexie qui ont misé sur leurs potentialités provenant de la série « Les chemins de la réussite » dans Le Devoir :
Cliquer ici afin d’accéder au cas d’Alexandre, « De potentiel décrocheur à doctorant ».
Cliquer ici afin d’accéder au cas de Martin, « La théorie des petits pas ».
Ressources pertinentes sur le site Web de TA@l’école
Cliquer ici afin d'accéder au balado L’estime de soi chez les élèves ayant des TA.
Cliquer ici afin d'accéder à la vidéo L’enseignement axé sur les forces et les besoins.
Références
Bacon, A.M., Handley, S.J. et McDonald, E.L. (2007). Reasoning and dyslexia: A spatial strategy may impede reasoning with visually rich information. British Journal of Psychology, 98, 79-92.
Berninger, V.W., Nielsen, K.H., Abbott, R.D., Wijsman, E. et Raskind, W. (2008). Writing problems in developmental dyslexia: Under-recognized and under-treated. Journal of School Psychology, 46(1), 1-21.
Bourdin, B., Cogis, D. et Foulin, J.-N. (2010). Influence des traitements graphomoteurs et orthographiques sur la production de textes écrits: perspective pluridisciplinaire. Langages, (1), 57-82.
Chakravarty, A. (2009). Artistic talent in dyslexia – A hypothesis. Medical Hypotheses, 73, 569-571.
Çorlu, M., Özcan, O. et Korkmazlar, Ü. (2007). The potential of dyslexic individuals in communication design education. Behavioural Neurology, 18, 217-223.
Çorlu, M., Özcan, O. et Korkmazlar, Ü. (2009). The Meaning of Dyslexics’ Drawings in Communication Design, Dyslexia, 15, 147-154.
Davis, R.D. et Braun, E.M. (1994). Le don de dyslexie. Paris : La Méridienne.
Davis, R.D. et Braun, E.M. (2012). Le don de dyslexie. 2e édition revue et augmentée. Paris : La Méridienne.
Dumont, A. (2003). Réponses à vos questions sur la dyslexie. Paris : Éditions Solar.
Duranovic, M., Dedeic, M. et Gavrić, M. (2014). Dyslexia and Visual-Spatial Talents. Current Psychology, 34(2), 207-222 DOI: 10.1007/s12144-014-9252-3
Everatt, J., Steffert, B. et Smythe, I. (1999). An Eye for the Unusual: Creative Thinking in Dyslexics. Dyslexia, 5, 28-46.
García, J.N. et de Caso, A.M. (2006). Changes in writing self-efficacy and writing products and processes through specific training in the self-efficacy beliefs of the learning disabled. Learning Disabilities: A Contemporary Journal, 4, 1-27.
García, J.N. et Fidalgo, R. (2008). Orchestration of working processes and writing products: A comparison of sixth-grade students with and without learning disabilities. Learning Disabilities: A Contemporary Journal, 6(2), 77-98.
Kemp, N., Parrila, R.K. et al. (2008). Phonological and orthographic spelling in high‐functioning adult dyslexics. Dyslexia, 15(2), 105-128.
Lackaye, T.D. et Margalit, M. (2006). Comparisons of achievement, efforts, and self perceptions among students with learning disabilities and their peers from different achievement groups. Journal of Learning Disabilities, 39, 432-446.
Lazarus, R.S. et Folkman, S. (1984). Stress, Appraisal, and Coping. Springer Publishing Company
Logan, J. (2008, janvier). Analysis of the incidence of dyslexia in entrepreneurs and its implications. Communication présentée au United States Association for small business and entrepreneurship (USASBE). San Antonio, TX.
Logan, J. (2009). Dyslexic Entrepreneurs: The Incidence; Their Coping Strategies and Their Business Skills. Dyslexia, 15, 328-346.
Lowe, M.R. (2002). Dyslexia, a different ability: a phenomenological study. Thèse doctorale, Pacifica graduate institute. Carpinteria, Californie.
Lufi, D., Okasha, S. et Cohen, A. (2004). Test anxiety and its effect on the personality of students with learning disabilities. Learning Disability Quarterly, 27, 176-184.
Marazzi, C. (2011). Dyslexia and the economy. Journal of the theoretical humanities, 16(3), 19-
Maughan, B., Messer, J., Collishaw S., Pickles, A., Snowling, M., Yule W. et Rutter, M. (2009). Persistence of literacy problems: spelling in adolescence and at mid‐life. Journal of Child Psychology and Psychiatry, 50(8), 893-901.
Riding, R.J. (2001). Self-Perception in context: toward a model of individual differences in school performance. Dans R.J. Riding et S.G. Rayner (dir.), International perspectives on individual differences, vol. 2, Self-Perception (p. 77-100). Westport, CT: Ablex Publishing.
Schillings, P., Dupont, V. et Baye, A. (2013). Le rôle de la perception de soi comme lecteur dans le développement de la compétence en lecture. Mesure et évaluation en éducation, 36(2), 111-142.
Schneps, M.H., Rose, L.T. et Fischer K.W. (2007). Visual Learning and the Brain: Implications for Dyslexia. Mind, Brain, and Education, 1(3), 128-139.
Schwarzer, R., Bäßler, J., Kwiatek, P., Schröder, K. et Xin Zhang, J.X. (1997). The assessment of optimistic self-beliefs: Comparison of the german, spanish, and chinese versions of the general self-efficacy scale. Applied Psychology: An International Review, 46, 69-88.
Servant, D. (2007). Gestion du stress et de l'anxiété (2e éd.). Issy-les-Moulineaux, France : Elsevier Masson.
Sutton, J. (2012).The entrepreneur within. Careers, 25(7), 542-545.
Tops, W., Callens, C., Van Cauwenberghe, E., Adriaens, J. et Brysbaert, M. (2012). Beyond spelling: the writing skills of students with dyslexia in higher education. Reading and Writing, 1-16.
Turkington, C. et Harris, J.R. (2006). The Encyclopedia of Learning Disabilities (2e edition). New York, NY: Facts on File.
Van Kraayenoord, C.E., Moni, K.B., Jobling, A., Elkins, J., Koppenhaver, D. et Miller, R. (2011). The writing achievement, metacognitive knowledge of writing and motivation of middle-school students with learning difficulties. Dans C. Wyatt-Smith et al. (dir.) (2011). Multiple perspectives on difficulties in learning literacy and numeracy (p. 213-234). Springer Science.
von Karolyi, C. (2001). Visual-Spatial Strength in Dyslexia: Rapid Discrimination of Impossible Figures. Journal of Learning Disabilities, 34(4), 380-391.
Von Karolyi, C., Winner, E., Gray, W. et Sherman, G.F. (2003). Dyslexia linked to talent: Global visual-spatial ability. Brain and Language, 85(3), 427-431.
West, T.G. (1995). Awakening to dyslexic talents in the “new economy”. Dyslexia, 1(1), 55-56.
Wolff, U. et Lundberg, I. (2002). The Prevalence of Dyslexia Among Art Students. Dyslexia, 8, 34-42.
Zimmerman, M.A., L.A., Copeland, J.T. Shope et T.E. Dielman (1997). A Longitudinal Study of Self Esteem: Implications for Adolescent Development. Journal of Youth and Adolescence, 26(2), p.117-143.
Nadia Rousseau détient un doctorat en psychopédagogie et une maîtrise en éducation spécialisée de l’Université de l’Alberta. Professeure à l’Université du Québec à Trois-Rivières, elle est titulaire de la Chaire de recherche Normand-Maurice, responsable du QISAQ (Qualification et insertion socioprofessionnelle des jeunes adultes québécois) et chercheure régulière au LISIS (Laboratoire international sur l’inclusion scolaire). Détentrice d’un prix d’excellence en recherche (2009), ses travaux portent sur l’expérience scolaire et la connaissance de soi des jeunes ayant des troubles d’apprentissage, la pédagogie inclusive, et les facteurs clés favorisant l’obtention d’un premier diplôme d’un plus grand nombre de jeunes ayant des difficultés scolaires.
Ecrire un commentaire
Vous devez être identifié pour poster un commentaire.