Selon la monographie de recherche no 63 du ministère de l’Éducation de l’Ontario,

La fonction exécutive met au premier plan les habiletés métacognitives de haut niveau, dont la mémoire de travail (la capacité de retenir et d’utiliser de l’information pendant une courte période), le contrôle inhibiteur (la capacité de gérer et de filtrer les pensées et les pulsions) et la flexibilité cognitive (la capacité de réorienter rapidement les engrenages mentaux).

Cliquer ici afin d’accéder à la monographie de recherche no 63, L’autorégulation : pourquoi le stress chez les élèves nuit à leur apprentissage.

Cerveau composé de réseauxDans ce module, nous définissons les fonctions exécutives comme un terme qui sert à décrire les différents processus cognitifs que les élèves utilisent pour contrôler leur comportement et pour associer une expérience vécue à une action présente. Veuillez noter que les habiletés spécifiques comprises dans les fonctions exécutives peuvent varier selon la source référencée. Les habiletés de fonctionnement exécutif traitées dans le présent module sont :

  1. la mémoire de travail,
  2. l’initiation de tâches,
  3. l’organisation,
  4. la planification,
  5. l’autorégulation,
  6. la flexibilité mentale,
  7. le contrôle des émotions et
  8. le contrôle des impulsions.

La vidéo ci-dessous donne une courte introduction aux fonctions exécutives. Pour une introduction plus détaillée, cliquer ici afin d’accéder à l’article Les fonctions exécutives et les troubles d’apprentissage.

Fonctions exécutives en éducation

Les fonctions exécutives sont décrites en lien avec le comportement des élèves, dans le document du ministère de l’Éducation, Bienveillance et sécurité dans les écoles de l’Ontario : la discipline progressive à l’appui des élèves ayant des besoins particuliers, de la maternelle à la 12e année (2010).

Fonction exécutive s’emploie pour décrire un ensemble de processus cognitifs qui aident les élèves à relier les expériences du passé aux actions du présent. Les élèves utilisent la fonction exécutive quand ils pratiquent des activités comme la planification, l’organisation, l’établissement de stratégies ainsi que l’attention aux détails et leur mémorisation. La fonction exécutive permet aussi aux élèves de gérer leurs émotions et de surveiller leurs pensées afin de travailler de façon plus adéquate et efficace (Guare et Dawson, 2004). Les élèves qui ont un déficit de la fonction exécutive ont de la difficulté à planifier, à organiser et à gérer le temps et l’espace. Ils montrent aussi une faiblesse de la mémoire de travail, un outil qui aide dans une large mesure à orienter nos actions.

– Bienveillance et sécurité dans les écoles de l’Ontario, p. 29

Cliquer ici afin d’accéder au document Bienveillance et sécurité dans les écoles de l’Ontario.

Image d'un chef d’orchestre

Une autre manière d’envisager les fonctions exécutives est d’employer une analogie. Certains professionnels considèrent que les fonctions exécutives sont comme un chef d’orchestre qui réfléchit et guide le comportement.

Lorsque les fonctions exécutives sont compromises, c’est comme avoir un orchestre plein de très bons musiciens, mais le chef d’orchestre est absent. L’orchestre pourrait jouer de la musique, mais ce ne serait pas très bien coordonné. Les membres de l’équipe ne joueront pas de manière cohérente ensemble. Ils sont peut-être de très bons musiciens qui jouent bien individuellement, mais l’audience ne pourrait pas apprécier les talents individuels. Pour l’audience, ce sera comme le chaos.

– Dre Marie-Josée Gendron dans le balado Fonctions exécutives chez les élèves : comprendre, dépister, enrichir.

logo du balado TA : Parlons-en

Cliquer ici afin d’accéder au balado Fonctions exécutives chez les élèves : comprendre, dépister, enrichir.

Références

Ministère de l’Éducation de l’Ontario (2010). Bienveillance et sécurité dans les écoles de l’Ontario : la discipline progressive à l’appui des élèves ayant des besoins particuliers, de la maternelle à la 12e année. Repéré à http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/Caring_Safe_School_Fr.pdf

Tranter, D., & Kerr, D. (2016). L’autorégulation : pourquoi le stress chez les élèves nuit à leur apprentissage. Faire la différence… De la recherche à la pratique (Monographie de recherche no 63). Repéré à http://apprendreenseignerinnover.ca/wp-content/uploads/2017/01/ww_struggle.pdf