
par Jillian Haydicky, Ph. D. et Judith Wiener, Ph. D.
Introduction
L’apprentissage socio-affectif est une structure qui renforce les compétences de l’élève dans les domaines de la conscience de soi, de la gestion de soi, de la conscience sociale, des compétences relationnelles et de la prise de décisions responsables (CASEL, 2013). L’objectif est d’encourager la résilience et la réussite à l’école ainsi que dans la communauté.
Les résultats du sondage sur les services scolaires d’aide en matière de santé mentale et de toxicomanie au Canada (Commission de la santé mentale du Canada, 2013) indiquent que les programmes universels qui visent à renforcer l’apprentissage socio-affectif contribuent à réduire les troubles affectifs et les problèmes de comportement, à améliorer les habiletés d’adaptation et à augmenter le rendement scolaire chez les élèves. Une recommandation clé du sondage serait d’investir dans la mise en œuvre d’initiatives fondées sur des données probantes pour l’apprentissage socio-affectif et la santé mentale dans les écoles.
De plus en plus d’études confirment la pertinence des interventions basées sur la pleine conscience dans les écoles pour promouvoir les compétences socio-affectives chez les élèves de la maternelle à la 12e année.
Qu’est-ce que la méditation de pleine conscience?
La méditation de pleine conscience consiste à porter son attention, intentionnellement, sur les pensées, les sentiments et les sensations au fur et à mesure qu’ils se manifestent. Ces expériences doivent être accueillies avec ouverture, curiosité, sans jugement (Segal et coll., 2002; Williams et coll., 2007). Cette forme de méditation favorise la conscience de soi, l’auto-observation et la maîtrise de soi (Bishop et coll., 2004; Black et coll., 2011), trois dimensions essentielles de l’apprentissage socio-affectif.
Est-ce que la méditation de pleine conscience est adéquate pour mes élèves?
Il ressort d’études menées auprès d’adultes que les programmes d’entraînement à la pleine conscience renforcent l’affect positif, la régulation des émotions, l’empathie, le fonctionnement social et la qualité de vie (Keng et coll., 2011). Les interventions basées sur la pleine conscience représentent une solution modérément efficace pour atténuer la douleur chronique, l’anxiété et la dépression chez l’adulte (Baer, 2003).
Il ressort d’études préliminaires que la formation à la pleine conscience est une intervention adéquate pour les jeunes qui peut facilement être mise en place (Burke, 2010; Zoogman et coll., 2014). Les jeunes qui y participent voient leur fonctionnement physiologique, psychologique et comportemental s’améliorer (Black et coll., 2009).
Avantages de la pleine conscience pour tous les élèves
Le 7 avril 2014, le ministère de l’Éducation de l’Ontario a publié le rapport Atteindre l’excellence : Une vision renouvelée de l’éducation en Ontario, qui souligne que le bien-être des élèves est un objectif clé. Cliquer ici afin d'accéder au rapport.
Partout en Ontario et ailleurs, les professionnels de l'enseignement utilisent de plus en plus les interventions basées sur la pleine conscience pour promouvoir le bien-être socio-affectif des élèves. Un examen des programmes existants révèle que l’entraînement à la pleine conscience peut être intégré aux programmes d’études dès la maternelle et qu’on obtient des résultats positifs avec des élèves de tous âges (Burke, 2010).
Fonctions exécutives
Des élèves de deuxième et troisième année participant à un programme de huit semaines de formation à la pleine conscience (Mindful Awareness Practices -MAPS) ont obtenu une amélioration significative des compétences liées aux fonctions exécutives, y compris la gestion du comportement et la métacognition, comparativement à un groupe témoin formé de participants sélectionnés au hasard (Flook et coll., 2010). Les élèves qui éprouvaient des difficultés sur le plan des fonctions exécutives avant le début du programme ont montré les progrès les plus significatifs, laissant croire que cette forme d’intervention peut être particulièrement bénéfique pour les élèves présentant un risque de troubles d’apprentissage ou de problèmes de comportement.
Attention
Les interventions basées sur la pleine conscience contribueraient aussi à améliorer la capacité d’attention, laquelle est essentielle à la réussite en classe. Une étude a été menée auprès d’élèves du cycle primaire (1ère -3e année) qui furent sélectionnés au hasard afin de participer à l’initiative Attention Academy qui est un programme universel d’entrainement à la pleine conscience ciblant la capacité d’attention. Les résultats ont démontré une diminution marquée des problèmes d’attention cernés par l’enseignant et de meilleurs résultats aux tâches nécessitant une attention sélective, comparativement à un groupe témoin formé de pairs (Napoli et coll., 2005).
Contrôle des émotions
La formation à la pleine conscience dans les écoles favoriserait aussi une meilleure maîtrise des émotions (Mendelson et coll., 2010) et une régression des corrélats physiologiques du stress, comme la tension artérielle et le rythme cardiaque (Barnes et coll., 2004). À la suite de leur participation au programme, les élèves ont remarqué une diminution de l’affect négatif et un plus grand sentiment de calme et de détente (Broderick et Metz, 2009), en plus d’une amélioration du bien-être en général (Huppert et Johnson, 2010). Des jeunes présentant des symptômes de problèmes de santé mentale et de troubles émotionnels ont constaté une diminution de l’anxiété (Beauchemin et coll., 2008; Semple et coll., 2010; Smith-Carrier et Gallinaro, 2013) et de la dépression (Joyce et coll., 2010; Kuyken et coll., 2013) après avoir participé à un programme basé sur la pleine conscience à l’école.
Dans l’ensemble, les programmes de ce genre semblent renforcer la capacité des élèves de maîtriser leur comportement, leur attention et leurs émotions.
Avantages de la pleine conscience pour les élèves ayant des troubles d’apprentissage
Outre leurs difficultés scolaires, les élèves ayant des troubles d'apprentissage (TA) connaissent souvent des difficultés sociales et des troubles psychologiques (par exemple, Capozzi et coll., 2008; Willcutt et Pennington, 2000), et beaucoup ont reçu un diagnostic concomitant de trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) (Maynard et coll., 1999; Willcutt et coll., 2005). Il existe très peu d’interventions en milieu scolaire conçues précisément pour les jeunes ayant des TA ou un TDAH, mais des études récentes révèlent que ces programmes produisent des résultats similaires à ceux des programmes universels offerts à la population étudiante générale.
Des élèves du secondaire ayant des TA qui ont participé pendant cinq semaines à des séances quotidiennes de méditation de 5 à 10 minutes au début des cours ont enregistré une amélioration marquée de leurs compétences sociales et de leur rendement scolaire, ainsi qu’une diminution significative des problèmes d’anxiété et de comportement (Beauchemin et coll., 2008). Les résultats des études cliniques corroborent ces résultats.
Une étude clinique réalisée avec des jeunes ayant un TDAH (dont 67 % présentaient des TA concomitants) et leurs parents a rapporté une amélioration similaire sur les plans de l’attention, du comportement et des relations sociales, ainsi qu’une diminution du stress des parents (Haydicky et coll., 2013).
La pleine conscience dans les écoles canadiennes
On procède actuellement à la mise en œuvre et à l’évaluation de plusieurs programmes d’entraînement à la pleine conscience dans des conseils scolaires au Canada. MindUp est une intervention de 15 semaines composée de courtes séances quotidiennes de respiration dirigées par les titulaires de classe, complétée par une leçon de 40 à 50 minutes par semaine. Ce programme est populaire en Colombie-Britannique et compte plus de 3 500 enseignantes et enseignants qualifiés; il a également été instauré dans les écoles du Trillium Lakelands District School Board de l’Ontario. De vastes essais cliniques comparatifs révèlent des effets positifs sur divers indicateurs d’adaptation sociale, affective et scolaire : fonctions exécutives, gestion du stress, maîtrise des émotions, attention, rendement scolaire, assiduité, optimisme, concept de soi scolaire, pleine conscience, dépression, empathie, prise de distance par rapport aux pensées, comportements prosociaux et popularité (Schonert-Reichl et Lawlor, 2010; Schonert-Reichl et coll., en préparation).
Des enseignantes et des enseignants d’écoles secondaires du Toronto Catholic District School Board participent actuellement à l’initiative Mindfulness Ambassador Council, un programme de 12 leçons qui vise à promouvoir l’apprentissage socio-affectif, le leadership et les habiletés de vie (cliquez ici pour visionner une vidéo du programme en anglais). L’évaluation préliminaire du programme (non publiée) révèle que les élèves ont une meilleure capacité d’observation et une plus grande clarté émotionnelle, vivent moins d’anxiété et font des progrès dans les domaines du caractère et de l’assurance. Les résultats qualitatifs indiquent d’autres améliorations sur les plans de l’adaptation, de la communication et de l’établissement de liens. Les élèves et le personnel enseignant se sont dits très satisfaits du programme (Smith-Carrier et Gallinaro, 2013).
Pour savoir si des interventions basées sur la pleine conscience sont offertes dans les écoles de votre région, rendez-vous sur : www.discovermindfulness.ca (en anglais seulement).
Stratégies pour la pleine conscience en salle de classe
Les programmes d’entraînement à la pleine conscience dont il est question ici sont des interventions menées sur une période définie (c’est-à-dire, de 4 à 12 leçons d’une durée de 10 à 50 minutes chacune) qui visent à compléter ou à enrichir le programme d’études existant. Les programmes sont habituellement présentés à une classe complète ou à un groupe d’élèves par des facilitateurs professionnels ou des enseignants qualifiés.
Tous les programmes incluent :
- des séances de respiration guidée;
- des séances de mouvement conscient, comme le yoga, pour développer la conscience du corps;
- des exercices de bienveillance et de compassion; et
- des activités pour aider à prendre conscience des pensées, des sentiments et du fonctionnement mental.
Voici un exemple de séance de respiration consciente de niveau débutant :
- Demandez aux élèves de prendre une position confortable, assis sur une chaise ou allongés au sol.
- Invitez-les à fermer les yeux, s’ils se sentent à l’aise.
- Dirigez l’attention des élèves vers leurs sensations corporelles (par exemple, les points de contact entre leur corps et la chaise ou le sol).
- Amenez-les ensuite à prendre conscience des sensations suscitées par la respiration. Encouragez-les à porter attention à la sensation créée par chacune des inspirations et expirations, sans essayer de contrôler ou de changer le rythme.
- Les élèves voudront peut-être placer une main, un animal en peluche ou un bijou sur leur nombril pour observer le mouvement subtil de montée et de descente de leur abdomen à chaque inspiration et expiration.
- Rappelez aux élèves de remarquer lorsque leurs pensées vagabondent et de ramener doucement leur attention vers les sensations provoquées par la respiration.
L'équipe de TA@l'école a développé un guide d'activités de pleine conscience basé sur les ressources sur notre site Web. Cliquer ici afin d'accéder au guide Activités de pleine conscience pour la salle de classe.
Résumé des données probantes
L’analyse documentaire présentée ci-dessus porte sur les programmes d’entraînement à la pleine conscience en milieu scolaire. Les critères établis aux fins de l’examen étaient les suivants :
- A) interventions basées sur la pleine conscience offertes individuellement, dans une classe ou à l’échelle de l’école à des élèves ayant des TA ou un TDAH; ou B) interventions basées sur la pleine conscience offertes individuellement, dans une classe ou à l’échelle de l’école à la population étudiante générale; ou C) interventions basées sur la pleine conscience en milieu clinique ciblant des jeunes ayant un TDAH ou des TA;
et
- études publiées dans une revue à comité de lecture, un guide de pratique ou un rapport de recherche en éducation.
Les études s’intéressant aux effets indirects de la pleine conscience de l’enseignant sur les élèves, et celles menées auprès d’élèves du niveau postsecondaire ou de jeunes faisant l’objet d’un diagnostic clinique ont été exclues.
Même si la popularité des interventions basées sur la pleine conscience pour les élèves croît rapidement et que le nombre d’évaluations publiées sur les programmes de ce type en milieu scolaire augmente continuellement, la recherche dans ce domaine n’en est encore qu’à ses débuts. Il ressort de toutes les études préliminaires que les programmes basés sur la pleine conscience sont indiqués favorables pour les élèves de la maternelle à la 12e année, et à ce jour, aucun effet néfaste n’a été signalé.
Dans l’ensemble, de multiples études pilotes bien conçues et plusieurs essais cliniques randomisés comptant de larges échantillons révèlent des résultats positifs statistiquement significatifs et des effets faibles à modérés (Burke, 2010; Zoogman et coll., 2014).
Ressources pertinentes sur le site Web de TA@l'école
Cliquer ici afin d’accéder à l’article La pleine conscience pour aider les élèves à gérer l’anxiété.
Ressources supplémentaires
Comment puis-je me renseigner sur les programmes d’entraînement à la pleine conscience dans les écoles?
- Les Chroniques d’Arcturius – Cliquer ici afin d’accéder à un article qui décrit l’utilisation des courtes séances de méditation dans la salle de classe à Montréal.
- Mini questionnaire avec Michele Chaban – un article dans la revue Pour parler profession à la page 12 sur la capacité d'apprendre et la pleine conscience - Cliquer ici afin d’accéder à la revue.
- Calme et attentif comme une grenouille – Cliquer ici afin d’accéder à une méditation accompagnant le livre Calme et attentif comme une grenouille.
- Les succès de la méditation pleine conscience à l’école – Cliquer ici afin d’accéder à une vidéo de TFO témoignant le succès de la méditation à l’école élémentaire Félix-Leclerc.
Ouvrages de référence
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Bishop, S. R., Lau, M., Shapiro, S., Carlson, L., Anderson, N. D., Carmody, J., et coll. (2004). « Mindfulness: A proposed operational definition », Clinical Psychology: Science and Practice, 11, p. 230-241. DOI : 10.1093/clipsy.bph077
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Jillian Haydicky, Ph. D. travaille comme psychologue clinicienne (pratique supervisée) au Toronto Catholic District School Board et au Centre des relations interpersonnelles à Toronto. Elle détient un doctorat en psychologie scolaire et clinique de l’enfant de l’Université de Toronto. Elle a également suivi des formations au Hincks-Dellcrest Centre, au Child Development Institute et au Reach Out Centre for Kids (ROCK). Les travaux de Mme Haydicky portent sur l’évaluation des processus et des résultats des interventions basées sur la pleine conscience pour les jeunes. Elle a réalisé des évaluations cliniques de programmes d’intervention basée sur la pleine conscience offerts à des jeunes ayant des troubles d’apprentissage (Haydicky, Wiener, Badali, Milligan et Ducharme; 2012) et un THADA (Haydicky, Shecter, Wiener et Ducharme, 2013). À compter de septembre 2014, Mme Haydicky co-animera des groupes de formation à la pleine conscience pour des jeunes qui présentent un trouble du spectre de l’autisme, dans le cadre d’une étude de recherche à l’Université York.
Judith Wiener est professeure de psychologie scolaire et clinique de l’enfant au département de psychologie appliquée et de développement humain de l’Université de Toronto (OISE). Elle a travaillé en tant que psychologue dans des écoles, dans des centres de santé mentale pour enfants et en pratique privée. Son expertise clinique porte principalement sur l’évaluation et les interventions psychosociales pour les enfants et les adolescents ayant des troubles d’apprentissage et un TDAH, ainsi que pour les enfants et les adolescents immigrants et réfugiés. Elle a coordonné un programme offrant des services de psychologie scolaire à Pikangikum, une communauté isolée des Premières Nations située dans le nord de l’Ontario. Madame Wiener est présidente sortante de l’International Academy for Research in Learning Disabilities. Ses travaux en cours portent sur la perception de soi, les relations familiales et sociales des enfants et des adolescents ayant des troubles d’apprentissage et un TDAH. Elle a signé une soixantaine de chapitres de livres et d’articles publiés dans des revues à comité de lecture. Le livre intitulé Psychological Assessment of Culturally and Linguistically Diverse Children and Adolescents: A Practitioner’s Guide, qu’elle a écrit en collaboration avec Esther Geva, Ph. D., a été publié par Springer à l’été 2014.
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