Par Jessica B.Rivest, Ph.D., C.Psych., Psychologue, Conseil scolaire Viamonde / Holland Bloorview Kids Rehabilitation Hospital
Les évaluations psychologiques en contexte scolaire, aussi appelées évaluations psychopédagogiques ou psychoéducationnelles, sont offertes dans la majorité des écoles de l’Ontario qui disposent d’une équipe en psychologie. Ces évaluations sont réalisées par des psychologues ou des associés en psychologie, membres de l’Ordre des psychologues et des analystes du comportement de l’Ontario, possédant une spécialisation en psychologie scolaire ou en psychologie clinique. Dans certains cas, elles sont effectuées avec le soutien de personnel désigné, tel que des psychométriciens ou des consultants en psychologie.
Objectifs et bénéfices
L’objectif de l’évaluation est de comprendre ce qui se passe pour intervenir plus efficacement, et ce, de manière multi-systémique, à différents niveaux (élève, famille, équipe-école, communauté). L’idée est de brosser un portrait des forces et des besoins de l’élève sur les plans cognitif, social, émotionnel et comportemental pour orienter les services à mettre en place, déterminer les stratégies d’enseignement et les adaptations les plus profitables pour l’élève, peaufiner son plan d’enseignement individualisé (PEI) s’il y a lieu, tout en s’assurant de son bien-être psychologique dans ses différents milieux de vie.
En milieu scolaire, les évaluations sont d’abord réalisées pour le personnel scolaire qui travaille directement avec l’élève, notamment les directions d’école, les enseignants titulaires, les enseignants-ressource ayant une formation en éducation spécialisée, ainsi que les aide-enseignants et les éducateurs spécialisés, s’il y a lieu. Parallèlement, au besoin, les professionnels en psychologie sont aussi capables d’analyser le contexte familial et communautaire afin d’appuyer les parents ou tuteurs légaux dans leurs rôles et de faire avec eux un remue-méninge de pistes de solution favorables à l’élève et sa famille – notamment à l’égard des saines habitudes de vie (p. ex., hygiène du sommeil, temps d’écran, activités parascolaires), de la sécurité (p. ex., logement, nourriture) et des références pour d’autres services disponibles dans la communauté.
Public cible
Au sein des conseils scolaires de l’Ontario, le service d’évaluation en psychologie est offert aux élèves qui rencontrent des retards d’apprentissage ou des difficultés d’adaptation, notamment aux niveaux émotionnel, social ou comportemental. Il permet également de préciser les forces et les besoins des élèves chez qui une douance est soupçonnée, avec ou sans condition associée.
Consentement
Dans le système scolaire de l’Ontario, seuls les parents ou tuteurs légaux peuvent consentir à une évaluation psychologique pour un élève mineur. Les élèves âgés de 18 ans ou plus, ainsi que ceux qui sont légalement émancipés, peuvent donner eux-mêmes leur consentement à une telle évaluation. Dans ces cas, la participation de la famille peut être envisagée, mais seulement si l’élève est d’accord.
À noter que les évaluations en psychologie sont faites sur une base volontaire et les services peuvent être refusés ou interrompus à n’importe quel moment durant le processus. Dans plusieurs situations, il faut savoir que les évaluations permettent d’obtenir davantage d’aide et de soutien, notamment sous forme de ressources financières, matérielles et humaines. Ainsi, refuser l’évaluation peut parfois affecter l’accès à d’autres services, spécialement sur les plans gouvernemental et communautaire.
Accessibilité
Chaque conseil scolaire établit ses propres procédures internes pour déterminer quels élèves peuvent bénéficier d’un service d’évaluation psychologique. De façon générale, les équipes-écoles doivent transmettre aux professionnels en psychologie des documents exposant les motifs pour lesquels une évaluation serait jugée pertinente, à la lumière de difficultés persistantes observées et documentées, malgré la mise en place de mesures d’aide dites universelles ou ciblées. Dans certains cas, des critères de priorisation peuvent s’appliquer – par exemple, dans le cadre de démarches pour un placement en classe spécialisée ou pour répondre à des préoccupations liées à la sécurité en milieu scolaire. Les délais d’attente pour accéder au service varient considérablement d’un conseil scolaire à l’autre, voire d’une école à l’autre, et peuvent également fluctuer d’une année à l’autre.
Si une famille souhaite avoir recours à ce service spécialisé offert en milieu scolaire, il est recommandé de se renseigner auprès du personnel scolaire concernant les procédures, les critères et les modalités propres à leur école et à leur conseil scolaire.
Il est à noter que des évaluations psychologiques sont également accessibles par l’entremise de certaines agences communautaires, ainsi qu’auprès de professionnels en pratique privée, moyennant des frais généralement situés entre 2 000 $ et 4 000 $. Là encore, les délais d’attente varient selon la personne consultée, la région et la période de l’année.
Format et modalités
Le format des évaluations en psychologie est habituellement flexible en fonction des besoins identifiés. Les équipes de psychologie sont sensibilisées aux différences individuelles, culturelles et ethniques, incluant les caractéristiques liées aux langues parlées et écrites, et cherchent à offrir des services qui sont en accord avec les valeurs et les coutumes des élèves et leurs familles. Si les gens ne se sentent pas à l’aise avec une ou plusieurs composantes du service, ils sont encouragés à en discuter avec l’équipe de psychologie, qui pourra adapter l’intervention en fonction des besoins et des préférences exprimés.
Confidentialité
Le processus d’évaluation est encadré par des règles strictes de confidentialité. Les professionnels en psychologie ne communiquent aucune information, conclusion ou recommandation sans le consentement préalable des parents, des tuteurs légaux ou des élèves majeurs ou aptes à consentir eux-mêmes, et ce, même s’ils sont employés par le conseil scolaire ou l’école. Cela dit, certaines limites à la confidentialité s’appliquent et sont toujours clairement expliquées au début du processus d’évaluation. Par exemple, l’équipe de psychologie peut être légalement tenue de divulguer des informations confidentielles dans des situations particulières, telles que lorsqu’il existe un doute raisonnable qu’une personne pourrait se blesser ou blesser autrui, ou encore en présence de soupçons de maltraitance, de négligence ou d’abus d’un enfant ou d’un adolescent.
Étapes du processus
D’abord, le professionnel en psychologie explique aux parents, tuteurs légaux ou aux élèves aptes à consentir par eux-mêmes sa façon de travailler ainsi que le déroulement de l’évaluation. Les gens sont invités à poser toutes leurs questions pour déterminer si ce service est souhaité ou non à cette étape du parcours scolaire de l’élève.
Le professionnel de psychologie cherche ensuite à mieux connaitre l’élève et sa situation. À travers des discussions avec l’élève, ses parents ou tuteurs légaux, ainsi que ses enseignants, des informations seront recueillies au sujet du développement, du parcours scolaire, de la santé, des amitiés, des loisirs et des comportements quotidiens. Il arrive aussi que des observations aient lieu en salle de classe ou lors des récréations afin de mieux comprendre les dynamiques sociales et interpersonnelles à l’école, ainsi que les facteurs qui aident ou qui nuisent à l’élève dans son fonctionnement scolaire. Par ailleurs, les équipes de psychologie utilisent couramment des questionnaires et des échelles d’observation pour mesurer, par exemple, les compétences sociales et le bien-être émotionnel afin de déterminer si certains comportements ou symptômes sont préoccupants ou non.
Le professionnel en psychologie prend aussi le temps de consulter le dossier scolaire de l’élève, notamment ses bulletins et autres traces d’apprentissage réalisées en salle de classe.
L’élève est ensuite invité à réaliser diverses activités sous la forme de tâches papier-crayon, de jeux à l’ordinateur et de questions orales et écrites. En contexte scolaire, l’évaluation en psychologie auprès de l’élève varie selon les besoins (typiquement entre 4 à 12 heures), et est répartie en une journée ou plusieurs journées de travail.
Risques anticipés
Chez certains élèves, participer à une évaluation en psychologie peut évoquer des sentiments de stress, de tristesse, de frustration ou de la fatigue. L’équipe en psychologie s’assure de respecter le rythme de travail de chaque élève et des pauses sont prévues au besoin. Du soutien émotionnel est également offert s’il y a des enjeux émotionnels qui surgissent en cours d’évaluation. Il arrive aussi que certaines tâches soient reportées ou carrément abandonnées pour répondre aux besoins affectifs des élèves.
Si les parents ou les tuteurs légaux expriment des préoccupations concernant les risques mentionnés précédemment, il est recommandé de les inviter à rencontrer l’équipe de psychologie. Cette rencontre permettra d’exposer leurs inquiétudes et, dans une démarche collaborative, de définir des mesures concrètes visant à atténuer ces risques en tenant compte des besoins et des caractéristiques propres à l’élève. Par exemple, il peut être pertinent d’organiser une première rencontre en présence d’un parent afin de rassurer l’élève, de proposer un lieu d’évaluation alternatif ou d’adapter la durée des séances.
Domaines évalués
En contexte scolaire, l’évaluation en psychologie comprend typiquement des épreuves standardisées de lecture, d’écriture et de mathématiques pour estimer le rendement de l’élève. Le type d’erreurs observées fait l’objet d’une attention particulière, et ce, dans le but de guider les interventions à mettre en place. Les équipes de psychologie s’assurent également d’évaluer des mécanismes cognitifs élémentaires connus comme étant importants pour les apprentissages en littératie et numératie, notamment les habiletés liées à la conscience phonologique, soit la capacité à manipuler les sons de la langue à l’oral, et celles liées à la l’intégration visuomotrice fine, soit la coordination œil-main qui est déterminante pour la calligraphie et la capacité à produire des figures et des tableaux.
Par ailleurs, l’évaluation en psychologie comprend communément des tâches de vocabulaire, de compréhension verbale, de raisonnement et de résolution de problèmes qui sont présentées verbalement ou de manière visuelle et spatiale. Les habiletés liées à la vitesse de traitement de l’information sont également mesurées en raison de leur impact notoire sur les apprentissages scolaires, en plus des habiletés liées à la mémoire de travail, soit la capacité à manipuler mentalement des informations. Lorsqu’il y a des inquiétudes liées à la concentration et la distractibilité, il est aussi possible d’ajouter des tests évaluant les différentes composantes attentionnelles, comme l’attention sélective, l’attention soutenue et l’attention divisée.
Au besoin, il est possible d’examiner des fonctions cognitives plus complexes comme les fonctions dites exécutives. Il s’agit, entre autres, des habiletés liées à la planification, l’organisation, la gestion du temps, ainsi que le contrôle de l’inhibition et la flexibilité mentale, soit l’aptitude à freiner ses réactions impulsives et à alterner ses états mentaux ou ses modes de réponse en fonction des demandes de l’environnement, respectivement. Également, il est fréquent de proposer des épreuves de mémorisation pour observer comment l’élève porte attention au matériel présenté, déploie des stratégies efficaces d’encodage et récupère l’information emmagasinée en mémoire.
Enfin, il est important de noter que les équipes de psychologie ont une expertise en santé mentale et sont donc habiletés à dépister et évaluer les besoins au sein de la sphère sociale et émotionnelle, notamment la propension à ressentir du stress, à angoisser face à l’avenir ou à se sentir isolé, maussade, irritable ou déprimé. À cette fin, des questionnaires sont couramment utilisés pour évaluer le fonctionnement de l’élève dans la vie de tous les jours. De manière typique, ces questionnaires peuvent être remplis par l’élève, ses parents ou tuteurs légaux, ses enseignants ou toute autre adulte qui le ou la connait bien.
Traitement et cotation des données
Les données recueillies à partir des différentes épreuves et questionnaires sont comparées à celles d’élèves du même groupe d’âge ou du même niveau scolaire, et si possible, ayant un profil linguistique et culturel similaire. Cette comparaison permet de convertir les résultats en scores standardisés ou en rangs centiles, afin de situer les performances et les caractéristiques de l’élève par rapport à un groupe de référence.
Les épreuves cognitives et académiques sont également analysées sous un angle qualitatif, en tenant compte de la nature des erreurs observées (par ex., omissions versus impulsivité), ainsi que de la variabilité de la concentration et des tendances comportementales durant les activités (p. ex., manifestations d’évitement).
Cette approche permet de mieux cerner les forces et les faiblesses de l’élève, non seulement en comparaison avec ses pairs, mais aussi par rapport à ses propres capacités. Tous les élèves possèdent des forces, y compris ceux qui rencontrent des défis d’apprentissage, d’adaptation ou liés à la santé mentale. Il est essentiel de reconnaître ces forces, non seulement pour compenser ou contourner les difficultés, mais aussi pour valoriser l’élève et soutenir le développement d’une estime de soi positive. Par ailleurs, ces forces peuvent constituer des leviers non négligeables pour la réussite scolaire.
Communication des résultats
Les résultats, les conclusions et les recommandations de l’évaluation en psychologie sont présentés aux parents ou tuteurs légaux lors d’une ou plusieurs rencontres qui peuvent avoir lieu à l’école, au bureau du professionnel en psychologie (ou autre lieu confidentiel), sur une plateforme virtuelle sécurisée ou même par téléphone, selon les préférences.
Il est possible également d’organiser un partage des informations avec l’élève même en adaptant le langage à son âge et sa maturité, en privilégiant une approche axée sur la mentalité de croissance. La compréhension de ses forces personnelles et de ses besoins spécifiques est fondamentale pour progresser malgré les obstacles, surmonter les défis et trouver des stratégies efficaces de réussite, en s’appuyant sur ses atouts.
Un rapport écrit détaillant les résultats de l’évaluation psychologique ainsi que les recommandations est rédigé et remis à la famille. Avec les consentements appropriés, l’équipe de psychologie transmet également ces informations à l’équipe-école afin de favoriser une compréhension commune de la situation de l’élève. En collaboration avec les enseignants et les autres professionnels intervenant en milieu scolaire – tels que les orthophonistes, les ergothérapeutes et les travailleurs sociaux – des plans de soutien personnalisés sont élaborés en fonction des forces et des besoins identifiés lors de l’évaluation.
Le rapport écrit est généralement versé au dossier scolaire de l’élève, ce qui permet aux enseignants des années suivantes d’y accéder afin de mieux comprendre les besoins de l’élève et d’assurer une continuité dans les interventions. Il convient de souligner que ce rapport n’est accessible qu’aux personnes autorisées à consulter le dossier scolaire. Tout autre partage nécessite le consentement écrit des parents ou tuteurs légaux, ou de l’élève s’il est majeur ou légalement émancipé. Ainsi, les familles peuvent être rassurées : les professionnels en psychologie ne communiquent jamais d’informations personnelles, que ce soit verbalement ou par écrit, sans avoir obtenu le consentement préalable. La seule exception concerne les situations relevant des limites à la confidentialité, telles qu’expliquées précédemment.
Lorsqu’un rapport devient obsolète ou ne reflète plus fidèlement la situation de l’élève, la famille peut demander son retrait du dossier scolaire en communiquant avec l’école ou le conseil scolaire pour connaître les démarches à suivre. De plus, si le rapport contient des renseignements personnels jugés sensibles, il est possible d’en demander la modification ou de restreindre son accès, conformément aux lois en vigueur sur la protection des renseignements personnels.
Considérations diagnostiques
Plusieurs psychologues et associé·e·s en psychologie sont aptes à poser des diagnostics sur la présence de troubles comme des problèmes d’apprentissage et d’attention, des désordres d’anxiété et la dépression. Il est important de noter que toutes les évaluations psychologiques ne concluent pas à la présence d’un trouble. L’évaluation en psychologie peut servir à mieux comprendre un élève, même en l’absence de diagnostic.
Le diagnostic psychologique permet d’établir une compréhension commune et claire des besoins d’un élève, en identifiant les interventions clés reconnues comme efficaces pour le trouble en question. Par ailleurs, le diagnostic peut permettre, dans certains contextes, d’accéder à des soutiens particuliers sur les plans financiers, scolaires, hospitaliers ou communautaires.
Les professionnels en psychologie prennent le temps de discuter des risques liés à l’étiquetage ou la stigmatisation, qui peuvent malheureusement accompagner le processus diagnostique. En collaboration étroite avec les familles et les équipes-écoles, il est possible de mettre en place, au besoin, des mesures adaptées pour réduire les risques de discrimination.
Services d’appui et de consultation à la suite de l’évaluation en psychologie
À la suite de l’évaluation, l’équipe de psychologie peut, au besoin, fournir des ressources appropriées (p. ex., livres, sites Internet) et offrir des formations ou des consultations (p. ex., coaching) relativement aux enjeux qui touchent l’élève, sa famille ou l’équipe-école. Il est également possible d’aider à trouver d’autres services au sein de l’école et de la communauté et aider les élèves, leur famille et les enseignant·e·s à naviguer les ressources communautaires et médicales. Par exemple, il est parfois conseillé de recourir à une thérapie orthophonique pour améliorer les habiletés de communication, de s’inscrire à des ateliers en ergothérapie pour travailler la motricité fine ou de participer à des groupes d’habiletés sociales avec d’autres jeunes qui présentent des besoins similaires. Certains psychologues et associés en psychologie offrent également des services de thérapie et de counseling au sein des écoles, en reconnaissant le lien étroit entre la santé mentale et les apprentissages. Il est aussi possible de référer l’élève à des services de psychothérapie proposés par d’autres professionnels en santé mentale, que ce soit dans l’école ou dans la communauté, en fonction de la disponibilité des services et des préférences de l’élève et de sa famille.
Conclusion
Somme toute, l’objectif ultime du service d’évaluation en psychologie est de veiller à ce que chaque élève se sente bien à l’école, bénéficie d’un soutien tant émotionnel qu’académique, et dispose de tous les outils nécessaires pour s’épanouir et réussir à la hauteur de son plein potentiel.
Références
- Ontario Psychological Association: Lignes directrices relatives à la pratique professionnelle des psychologues scolaires en Ontario : https://www.psych.on.ca/getmedia/9c37214e-efe0-4e30-a744-54f6a60caa1a/1-Lignes_directrices_OPA.pdf
- The Association of Psychology Leaders in Ontario Schools : https://aploson.org/school-psychology
- Webinaire TA@lÉcole (2016) : L’évaluation psychoéducationnelle pour appuyer l’apprentissage de l’élève : https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?q=evaluation+en+psychologie+scolaire+livre+pour+les+parents&&mid=72599347EEDE06C5D0FF72599347EEDE06C5D0FF&FORM=VAMGZC

Dr Jessica Rivest est une psychologue inscrite à l’Ordre des psychologues et des analyses du comportement de l’Ontario. Ses domaines de pratique incluent la neuropsychologie clinique, la psychologie scolaire et la psychologie clinique. Elle occupe actuellement le poste de gestionnaire des services psychologiques au Conseil scolaire Viamonde, tout en contribuant à temps partiel à l’équipe de réadaptation des lésions cérébrales de Holland Bloorview Kids Rehabilitation Hospital. Dans son approche clinique et thérapeutique, elle accorde une attention particulière aux ressources et aux forces des environnements dans lesquels les enfants et les adolescents évoluent, en visant à renforcer et maximiser les influences positives offertes par les familles et les équipes scolaires qui les soutiennent au quotidien.