La conscience morphologique : un levier important lorsque les mots s’allongent pour les lecteurs en difficulté
Pour comprendre le rôle de la conscience morphologique dans l’identification des mots, nous avons fait passer plusieurs tests à nos participants qui sont 39 élèves de 4e année (âge moyen de 9 ans et 5 mois, ÉT=0,46), 16 garçons et 22 filles, provenant de 3 écoles de la région de Montréal. Nous les avons fait lire 36 mots polymorphémiques (ex., célébr-(at)ion), écrire 31 mots (ex., encercler), compléter 3 exercices sur la conscience morphologique (ex. Dans ce conte féerique, l’un des personnages est la … (fée) du boisé), segmenter 16 mots en phonèmes (ex., coéquipier /k-o-e-k-i-p-j-e/) et répondre à un test de vocabulaire (ex. choisir parmi quatre l’image qui représente le mot prononcé par l’expérimentateur). Selon les réponses des parents, 11 d’entre eux parlent seulement français à la maison, 23 parlent français et une autre langue, et 4 participants parlent une autre langue que le français à la maison.