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Par Eve Dufour, M.Ed., Productrice, contenu éducationnel francophone à l’AOTA et en collaboration avec Annie Lessard, EAO, Centre Jules-Léger

Demander à ses élèves ayant des troubles d’apprentissage (TA) ou qui éprouvent des difficultés d’apprentissage de rédiger leur autobiographie est un exercice qui peut être très valorisant. Rédiger une autobiographie suscite l’apprentissage en langue française et peut provoquer une discussion vis-à-vis les défis et réussites de chaque élève. En tout, la rédaction de leur autobiographie permet aux élèves de composer un texte pertinent à leur vécu.

Pertinence à l’apprentissage des élèves ayant des TA :

La rédaction de l’autobiographie permet aux élèves ayant des troubles d’apprentissage de développer des compétences en langue française d’après les attentes du curriculum ; celles-ci peuvent être modifiées dépendamment de l’année d'étude de l’élève ou des attentes de son plan d’enseignement individualisé (PEI), s’il y a lieu. La rédaction de l’autobiographie permet de constater avec les élèves : les éléments de la structure d’un texte, le processus d’écriture et de révision, et leur permet de mettre en pratique les règles de grammaire et de syntaxe.

Il y a plusieurs logiciels qui peuvent assister les élèves lors de leur rédaction (par exemple, Word Q).

Cliquer ici afin d’accéder le résumé L’utilisation de la technologie et un témoignage d’une enseignante sur le site TA@l’école.

 

La démarche à suivre

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Cliquer ici afin d'accéder à un document de cette démarche.

Mise en classe :

Dans le cadre de leur cours de français, mes élèves ont lu et analysé quelques autobiographies. Une fois les éléments de la structure identifiés, ils ont eu l’occasion de composer leur propre autobiographie, relatant quelques événements clés de leur vie qui les a plus particulièrement touchés. Les élèves ont été encouragés de parler de leurs défis, plus particulièrement leurs troubles d’apprentissage. En comprenant leur difficulté, les élèves ont appris à sensibiliser les gens de leur entourage, à persévérer et à accepter leur situation sachant qu’ils et elles ont tous des forces et des qualités qui leur permettront de réussir et de prendre leur place.

Annie Lessard
Enseignante au Centre Jules-Léger, Ottawa

 

Autobiographie de Brigitte

Image d'une photo à BrigitteJe m’appelle Brigitte Caron et j’aime les arts. J’ai 13 ans et ma fête est le 14 mai 2001. J’ai un Trouble d’Apprentissage et j’ai aussi un TDAH (trouble de déficit d’attention avec hyperactivité). Ça veut dire que j’ai de la difficulté à me concentrer et à contrôler mes impulsivités. Je veux présenter l’histoire de ma vie pour me présenter et montrer que personne n’est tout seul.

Je suis née à Timmins en Ontario. Je vis présentement à Timmins avec mon père et ma belle-mère et une belle-sœur. Je vais a Iroquois Falls deux fin de semaines par mois pour visiter avec ma mère et beau-père, et beau-frère. Je suis en 8e année et je fréquente le Centre Jules-Léger. C’est une école provinciale à Ottawa pour les élèves avec des troubles d’apprentissage (TA). J’aime beaucoup écrire, dessiner, le boxing, le kick-boxing, la musique et le Taekwondo.

Je ne pensais pas que l’école serait si difficile, mais au contraire l’école était très difficile. Je refusais de lire et d’écrire. Et quand j’acceptais, j’avais beaucoup de difficulté. Vers la fin de la 4e année mes parents se sont séparés. J’ai eu beaucoup de difficulté avec cela. Durant le printemps avant que ma maman parte j’ai passé des évaluations pendant deux semaines, avec des étudiants de l'Université de Hearst et leur professeur. Ils m’ont demandé de dessiner ma vie à la maison. J’ai dessiné une maison et à l’intérieur il y avait ma mère et mon père qui se criaient. Dans l’autre maison il y avait moi et mes deux chats car je ne voulais pas entendre les cris et les mots qui se faisaient dire. Durant ma cinquième année, mon père, ma belle-mère et ma mère ont rentré le professeur (un psychologue) pour recevoir mes résultats et on a décidé de m'apporter chez le docteur pour passer d'autres évaluations par sa recommandation. En 6e année, j’ai eu un ordinateur portatif et j’avais le droit de l’utiliser pour mes travaux.

Mme Michelle, l’enseignante ressource de mon ancienne école, m’a dit à propos du Centre Jules-Léger. Elle m’a dit que c’est pour des personnes avec une trouble d’apprentissage comme moi. Je suis allée voir mon ami qui est allé au CJL. Il m’a dit que c’est très amusant et tu te fais beaucoup d’amis. Donc, j’ai dit que je voulais venir au Centre. J’ai passé une entrevue et des tests pour venir ici. En 2012, à l’âge de 12 ans, j’ai été accepté au Centre. J’étais tellement contente!

L’avantage du Centre Jules-Léger c’est l’aide que tu as. Je peux aller prendre des marches quand j’ai besoin de me changer les idées, je me sens stressée ou fatiguée. De plus, ce sont de petites classes donc tu peux avoir plus de temps avec l’enseignante. J’ai appris les maths et à contrôler mon excitation et mes impulsivités.

Finalement, mes rêves après le CJL c’est de finir mon école, aller au collège pour l’animation numérique et ensuite vivre en Afrique et voyager le monde.

Autobiographie de Connor

Photo de ConnorJe m’appelle Connor Stephen Brown et je suis un joueur de hockey qui veut devenir conducteur d’auto de course. J’ai 14 ans et j’ai un trouble d’apprentissage. C’est-à-dire, j’ai un problème en lecture, écriture et mathématique. Mon but c’est de raconter mon histoire. Si vous lisez mon texte, vous connaîtrez mon passé.

Je suis né à Kenmore près d’Ottawa, en Ontario. C’est un petit village proche de Russell et Metcalfe. J’ai une mère et un père qui se sont séparés quand j’avais 6 ans. J’ai un frère qui a 10 ans, il est drôle et fort. J’ai aussi un beau-père et une belle-mère qui me supporte dans tout. Je suis allé à l’école Sainte-Thérèse d’Avila et je suis maintenant en 9e année au Centre Jules-Léger. J’aime le hockey, les courses d’automobile, la mécanique et la pêche.

En 3e année, j’avais beaucoup d’aide à l’école. En 5e année, on  a vu que j’avais une difficulté à l’école. En 6e année, j’ai eu des tests et ils ont dit que j’avais un problème d’attention et un trouble d’apprentissage en lecture, écriture et mathématique.

En 7e année, mon école et ma famille ont décidé de m’inscrire à l’école Centre Jules-Léger. En 8e année, j’ai commencé au Centre. L’avantage du centre c’est qu’il y a des petites  classes et il y a moins d’élèves donc il y a beaucoup d’aide. Quand j’étais au  CJL,  j’ai appris à travailler avec mes difficultés. L’an prochain, je rêve d’aller à l’école Minto et d’aller au collège Algonquin pour  devenir mécanicien.

Pourquoi je veux aller à l’école Minto? C’est parce que c’est une école ou tu travailles seulement sur des métiers.

Pourquoi je veux devenir mécanicien? Je veux devenir mécanicien  parce que les voitures m’intéressent depuis que je suis petit.

Finalement, une fois mécanicien, je vais travailler pour mon beau-père.

Autobiographie de Marie Liane

Image d'une photo à Marie LianeSalut, je me présente. Mon nom est Marie Liane, j’ai 15 ans, je suis née en 2000, le 30 mars et j’ai une vie très différente que vous. J’ai un trouble d’apprentissage (TA), c’est-à-dire que j’apprends différemment des choses, j’apprends d’une autre façon qu’autres personnes. Mon but de vous raconter l’histoire de ma vie est de vous montrer comment un enfant se sent, pense et vie avec un trouble d’apprentissage. Je vais donc vous expliquer c’est quoi au juste un TA.

Je demeure en campagne, à Chesterville en Ontario avec mes parents, mes deux frères et ma plus jeune sœur.  Je suis en 9e année. J’aime lire les livres de presque toutes sortes, mais surtout les livres de science-fiction. Ma passion pour les livres d’imagination et de créativité m’a apporté le rêve d’être une écrivaine célèbre. J’aime les livres, mais j’adore les chevaux. Mes parents m’ont inscrite dans les cours d’équitation vers l’âge de 10 ans. Depuis ce jour quand j’ai embarqué sur un cheval, tu ne pouvais pas me débarquer de la selle. Je me sentais tout le temps libre en faisant de l’équitation.

Par contre, à l’école je me sentais enfermée, étouffée et même stupide. J’avais tout le temps des regards des autres élèves dans la classe. Je sortais des classes avec l’aide enseignante et plusieurs de mes tests étaient souvent changés. Les travaux semblaient être plus difficile surtout, les mathématiques et l’écriture. J’écrivais plus lentement que les autres autour de moi et j’avais beaucoup d’erreurs. J’étais souvent retirée de mes récréations, mon seul temps de repos, pour écrire et finaliser les restants des notes pour me rattraper. C’était aussi pour répéter et répéter les mêmes leçons que j’ai déjà eues parce que j’apprends différemment des autres parce que j’ai un TA. Chaque fois que quelqu’un apprenait que j’ai un TA, ils me traitaient de bébé ou stupide comme si je ne comprendrais pas s’ils ne me parlaient pas

Dans cette vie de noirceur interne, il y avait une faible lumière. Une aide-enseignante qui savait et comprenait c’est quoi un TA a recommandé à mes parents une école résidentielle qui pouvait m’aider et qui me donnerait des stratégies pour apprendre et pour démontrer que la fille que je suis tout de suite est intelligente, a du talent et est incroyable. Cette école me permettrait ainsi de m’accepter. L’école va aussi me préparer à aller dans un monde totalement inconnu et me montrer que j’ai la capacité de réussir. Mes parents m’ont extrêmement aidée et continuent à m’aider. Ils m’ont aussi aidée à entrer dans cette école magnifique. Cette école est appelée le Centre Jule-Légers (CJL). Pour moi, quand j’ai entendu que le CJL était plein de personnes comme moi, qui se sentaient comme moi et qui vivaient une vie comme moi je ne les croyais pas. Mais, à l’intérieur d’une année, je me retrouvais les deux pieds dans les couloirs de cette école inimaginable. J’avais peur, j’étais stressée et renfermée. Est-ce que cette école va être comme les autres? J’avais tant de questions. Tout à coup, je me retrouve déjà dans ma deuxième année, entourée de gens qui m’aident, m’acceptent, qui me connaissent et qui m’aiment pour qui je suis. Je suis entourée d’amis qui viennent de partout en Ontario. Toutes mes questions ont été répondues. Cette école n’est RIEN comme les autres. Les classes sont plus petites. Aux CJL, on y reste juste deux années, donc cette année est ma dernière et je sais que je vais avoir beaucoup de difficulté à partir. Je me suis fait tellement d’amis super et bon de liens et je ne vais jamais oublier mes deux années au Centre. Ma première année au Centre j’étais dans ma 8e année. Et maintenant je vais partir du Centre en 9e année pour poursuivre ma 10e année.

À cause de cette petite lumière, je me suis retrouvée. Ma vie est maintenant beaucoup plus facile. Ma vie est une lumière interne et non une noirceur interne. À cause de tous les gens qui m’ont aidée, qui ont pris le temps de nous comprendre, les enfants avec un trouble d’apprentissage ont une vie tellement plus incroyable que jamais. Je vais poursuivre mon rêve et je vais être une écrivaine célèbre. Maintenant c’est à vous de poser des questions. Est-ce que vous comprenez vraiment c’est quoi vivre avec un TA et ce que ça veut dire? Est-ce que vous NOUS comprenez? Mettez-vous dans nos souliers pour une fois.

Autobiographie de Mirlène

Photo à MirlèneLe défi dans ma vie

Je m’appelle Mirlene, j’ai 13 ans et je vie à Orléans près d’Ottawa en Ontario. J’ai un petit secret à vous dire : je suis dyslexique. Oui, j’ai un trouble d’apprentissage. Je vais vous parler de mon défi.

En 2001, je suis née, mais ma vie a déjà commencé mal. Pourquoi? Parce que ma mère Marlene est morte quand je suis née car elle était malade. En plus, moi j’étais aussi malade. J’avais des bosses sur ma langue. Et à cause de cela, je ne pouvais pas manger par ma bouche. Il fallait que les médecins mettent un tube dans mon nez. Et oui, il fallait que je mange par mon nez.  En 2003, ma mère Claude a décidé qu’elle voulait avoir un autre enfant qui s’errait une petite fille. Elle a donc visité Haïti pour me voir. Elle voulait m’adopter.

Au canada

Je suis arrivée à ma maison à Ottawa à l’âge de 2 ans demie. J’ai vu que j’avais un frère qui s’appelle Julien. Il est plus vieux que moi, il a 15 ans. J’étais méchante envers mon frère quand j’étais jeune. Ma mère et mon frère ont vu que j’étais maline, mais drôle.

Tout a commencé à l'école

En jardin et en maternelle, j’avais déjà de la difficulté. Je me trompais de couleurs. En première année, c’était la pire année pour moi car on commençait déjà à apprendre les maths et le français. Je ne comprenais rien, c’était comme si l’enseignante parlait le Grec et j’avais aucune idée ce qu’elle disait.

En troisième année, ma mère a dit qu’il fallait que j’aille voir une personne pour tester mon intelligence et mes apprentissages. Ma mère pensait que j’avais un trouble d’apprentissage, et oui c’est vrai, elle avait bien raison.

Donc en quatrième année, je suis allée à une nouvelle école Reine-des-Bois, jusqu’à la sixième année. C’était plus facile pour moi car ma classe était spécialisée pour des élèves comme moi.

Au Centre Jules-Léger

De la septième année à la huitième année,  je suis allée au CJL. Vous ne connaissez pas le CJL?Vous pensez que le Centre Jules-Léger est juste une école secondaire? Non, c’est une école qui aide les enfants et adolescents  qui ont une difficulté d’apprentissage pour une durée de deux ans seulement. Les enseignants nous donnent des outils pour apprendre. Au CJL, on étudie le français et les maths, l’éducation physique et les arts. On ne fait pas de science et d’anglais et si on parle anglais ils vont nous dire : «FRANÇAIS!»

Les remises de certificats

Au CJL, dans chaque classe les élèves préparent une remise des certificats, pour les mérites comme : effort académique,  fierté du français et initiative. L’année dernière, quand j’étais dans la classe de Mme Sandra, ma classe a fait la remise des certificats et le thème était « CSI».

La vidéo va vous montrer

J’aime le Centre Jules-Léger parce que j’ai des nouveaux amis qui viennent de d’autres places comme Timmins et Toronto. Le centre m’a aidé beaucoup. Je socialise plus maintenant avec tout le monde de l’école. Je me sens plus confiante, malgré mon défi.

Autobiographie de Pascal

Photo de PascalJe m'appelle Pascal Desormeaux et j'ai 16 ans. Je suis né le 13 juin 1998. J’ai de la difficulté à lire et écrire et à me concentrer en classe. Mon but c’est de me présenter.

Je suis né à North Bay, en Ontario. Dans ma famille, il y a mon père Luc, ma mère Denise, mes sœurs Jessica et Mélanie. Je suis en 11e année. Les écoles que j'ai fréquentées sont La Résurrection, Franco Cité et le Centre Jules-Léger. J’aime le hockey, le volleyball, les jeux vidéos, la chasse, les vélos BMX, les camions et la musique. Ma passion c’est d’être DJ.

Le début de mes difficultés c'était en première année quand ma prof de classe m’a dit que j'avais un trouble d'apprentissage. Ma première évaluation a été en 2e année pour la dyslexie et la dysorthographie. J’ai eu le diagnostic d’un trouble d'apprentissage. J’ai eu l’aide d’une l’orthophoniste, un portable, un programme pour m’aider à écrire et lire, l’appui des aides enseignantes et un iPad pour m’aider en classe.

J’étais en 9e quand l'ami de mon père qui m’a parlé du CJL a fait une demande à mon école pour venir au Centre. J'étais en 10e quand je suis arrivé, j'avais 15 ans. Les avantages au CJL sont les petites classes, plus d’aide des aides enseignants et plus d’outils à utiliser. J’ai appris à améliorer mes relations, être plus positif et accepter l'aide de l'adulte. Après le CJL, j’aimerais faire un coop, finir mon secondaire et devenir un soudeur ou un électricien.

Autobiographie d’Adam

Photo d'AdamJe m’appelle Adam, je suis bon à écrire des textes et j’ai aussi le syndrome de Tourette. C’est-à-dire que j’ai de la difficulté à me concentrer. Si j’ai décidé de raconter l’histoire de ma vie fabuleuse, c’est pour aider d’autres jeunes comme moi.
Depuis que je suis né, je demeure à Timmins en Ontario avec mon père, ma mère et ma sœur. J’avais 8 ans lorsque Papa a été dans le manège Zipper pour la première fois avec moi aux chutes Niagara au Canada lors des vacances d’été 2009. J’avais l’impression de voler dans les nuages mais j’avais peur pour la première fois. Puis aujourd’hui, j’y vais à chaque été quand le carnaval est à Timmins.

Quand j’ai été à l’école, de la maternelle à aujourd’hui, c‘est comme si mon cerveau me joue des tours à ne pas me concentrer. En quatrième année, je faisais semblant de me concentrer et écouter, mais mon enseignante n’était pas folle. Je trouvais toujours que les devoirs et travaux en classe étaient difficiles, car j’étais distrait. Ça m’enrageait lorsque j’étais le seul qui ne savait pas comment faire les travaux. Puis, une dame est venue me faire passer des tests. Elle annonça à mes parents que j’avais le syndrome de Tourette. Elle m’expliqua que pour apprendre à me concentrer, je devais travailler très fort, beaucoup plus fort que mes camarades. Je devais pratiquer ma concentration à mieux apprendre. Par contre, je comprenais plus la science, comme mes amis de classe.
Depuis ce jour, j’ai décidé d’écouter les cours de science et d’évoluer et je suis devenu bon. Un jour, on devait faire une exposition de science et j’étais un des gagnants de la médaille d’or. J’ai réussi mieux que plusieurs autres élèves. Ma mère disait : « Sais-tu que la Tourette et la science sont comme deux amis, ils cherchent tous deux à mieux comprendre les choses. » J’ai continué à apprendre à me concentrer en science. Il a fallu que je sois patient, attentif, heureux et tenace. Ce sont les mêmes qualités qui m’ont aidé à me concentrer. En gagnant cette compétition, je prenais confiance en moi et dans tout ce que je faisais, même dans les maths. Personne ne peut être bon en tout. Depuis, je m’aime comme je suis, lorsque je fais de la science et des maths et que c’est difficile, je pense à ma médaille et à tous mes qualités. Je sais que si j’essaie de tout mon cœur, je réussirai. Je ne serai peut-être jamais le premier en maths, mais, je sais que je vais réussir l’école et avoir un bon emploi. Je n’ai plus peur car je prends confiance avec des nouvelles adaptations pour l’école et d’autres situations.

Aller plus loin :

Lors de la rédaction de l’autobiographie, demandez aux élèves de partager des défis et des réussites qu’ils vécurent. Ceci pourrait mener à une discussion en salle de classe sur les défis et réussites de chacun ou même les différences et semblances entre chaque élève. Ce serait un beau point de départ pour aborder le sujet de l’inclusion en salle de classe.

Le professionnel de l’enseignement pourrait aussi encourager les élèves ayant des troubles d’apprentissage d’écrire au sujet des défis qu’ils ont dû surmonter à l’école et des réussites qu’ils vécurent. Ceci peut être une chance d’énoncer leurs besoins et leurs forces pour leur aider à bien comprendre leur profil d’apprenant. Un élève qui comprend bien ses besoins et ses forces est un élève qui est bien équipé à s’autodéterminer. Par exemple, l’autobiographie que l’élève compose peut être partagée avec les futurs professionnels de l’enseignement qui travailleront auprès de lui ou elle, pour les aider à mieux comprendre son histoire.

Conclusion :

La rédaction de l’autobiographie offre plusieurs possibilités pour faire croître l’apprentissage. Cet exercice est une bonne manière de mener ces élèves ayant des TA à connaître et comprendre leur profil d’apprenant, de développer leurs compétences en langue française et à s’autodéterminer, tout en valorisant leurs expériences de vie.

Ressources pertinentes sur le site TA@l’école :

Cliquer ici afin d’accéder le résumé, L’expression écrite, par Jeffrey MacCormack et Nancy L. Hutchinson.

Cliquer ici afin d’accéder le résumé, Les stratégies pour enseigner l’autodétermination, par Mary Land et Cheryll Duquette.

Cliquer ici afin d’accéder le balado, Soutenir l’autodétermination des élèves ayant des TA à l’école.

Cliquer ici afin d’accéder la vidéo, L’enseignement axé sur les forces et les besoins.

 Cliquer ici afin d’accéder la vidéo, Introduction au troubles d’apprentissage dans la salle de classe.

Bibliographie :

CÉGEP Saint-Laurent. (n.d.). La dissertation explicative : Guide à l’usage des étudiants et des étudiantes des cours de français. Repéré à http://www.cegepsl.qc.ca/services-etudiants/files/2010/04/La-dissertation-explicative.pdf